LE SILURE
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Re: LE SILURE
EFFETS DU SILURE SUR LES AUTRES ESPECES DE POISSONS SUR LA BASE DE QUELQUES ETUDES RECENTES EN FRANCE
Les conséquences négatives de la forte présence du silure semblent écartées pour les poissons non migrateurs. L’impact de la prédation du silure peut être important sur les peuplements piscicoles mais sans mettre ces derniers en danger. Par contre, s’il est avéré que les silures consomment des poissons migrateurs et que ceux-ci rentrent parfois pour une forte proportion dans leur régime alimentaire, aucune étude ne quantifie à ce jour, l’impact sur les populations de migrateurs. Par exemple, en Loire, les analyses montrent que les migrateurs rentrent, à certains moments, pour large part dans le régime alimentaire des silures ou de certains silures mais il n’est pas possible de savoir quelles parts de chaque espèce de migrateurs sont concernées (mulets, saumons, aloses, lamproies…) ni quel est l’impact de cette prédation sur leurs populations.
Le silure n’est pas le top prédateur dans la chaine trophique. Son régime alimentaire est très varié même si certains individus se spécialisent parfois.
Le silure ne semble pas affecter les populations des autres prédateurs même si il peut y avoir compétition entre ces espèces.
Le silure peut consommer 50% de la productivité piscicole sans que cette consommation ne mette en péril le peuplement piscicole.
La prédation du silure sur les poissons migrateurs ne semble pas différente à l’aval des ouvrages ou en eaux libres.
Les difficultés pour les migrateurs à l’aval des barrages peuvent apparaître plus par blocage comportemental que par prédation du silure.
Les études visant la quantification des impacts du silure sur les peuplements de poissons migrateurs sont envisagées. Mais les difficultés techniques liées à l’échantillonnage dans les grands milieux (fleuves) retardent l’acquisition d’informations sur cette problématique. Parallèlement, des éléments récents obtenus sur le Rhône qui est le 1er fleuve français colonisé par le silure dans la période récente, montrent que la population de ce dernier y est en phase de stabilisation voire régression. Cette stabilisation intervient après moins de 30 ans de colonisation et l’un de ses mécanismes est le cannibalisme non négligeable des très gros silures sur leurs congénères.
Qu’est-il envisagé de faire ?
Les images et vidéos d’un poisson pouvant atteindre de grandes tailles, se réunissant parfois en bancs très visibles et de certains individus s’attaquant aux poissons transitant dans les dispositifs de visualisation des passes à poissons entrainent des interrogations et des réactions. Malgré les faiblesses de la connaissance sur l’espèce et ses impacts réels, la volonté de réguler les effectifs de silure est souvent forte et rapide. La régulation envisagée est souvent le prélèvement des individus. Se pose plusieurs questions :
Quels individus (petits, gros, tous…).
Sur quelles zones.
Par quelles techniques
Par qui ?…
Pour procéder à ces prélèvements, des mesures réglementaires, comme le classement en espèce susceptible de provoquer des déséquilibres biologiques, sont envisagées.
Ce qu’en pensent les structures de la pêche associative
Une enquête menée par la FNPF auprès des Fédérations départementales de pêche (FDAAPPMA) en 2012 a montré que ces dernières sont très partagées quant à la perception de la présence du silure sur leur territoire. L’éventualité du classement en espèce susceptible de provoquer des déséquilibres biologiques pose par contre des questionnements légitimes :
Quelle efficacité de la mesure quand on connaît les résultats d’un tel classement sur d’autres espèces comme la perche soleil et le poisson-chat ?
Quelles conséquences pour les pêcheurs qui ne pourraient plus remettre leurs prises à l’eau surtout quand ces dernières sont de grande taille ?
Par ailleurs, les prélèvements des très gros silures à l’aval des ouvrages que les migrateurs cherchent à franchir pourraient avoir plusieurs effets contre productifs non vérifiés à ce jour :
Re-dynamisation de la population en permettant aux jeunes classes d’âge de silure de profiter du ‘vide’ laissé par les gros individus supprimés.
Absence de prédation des gros silures sur leurs congénères
Gêne ou capture non désirée des poissons migrateurs…
Enfin, les gros silures sont recherchés par une fraction de plus en plus grande des pêcheurs. Leur destruction ciblée est potentiellement problématique pour cette pêche des gros silures et les retombées socio-économiques qui en découlent.
La position de la FNPF
Les conséquences négatives de la forte présence du silure semblent écartées pour les poissons non migrateurs. L’impact de la prédation du silure peut être important sur les peuplements piscicoles mais sans mettre ces derniers en danger. Par contre, s’il est avéré que les silures consomment des poissons migrateurs et que ceux-ci rentrent parfois pour une forte proportion dans leur régime alimentaire, aucune étude ne quantifie à ce jour, l’impact sur les populations de migrateurs. Par exemple, en Loire, les analyses montrent que les migrateurs rentrent, à certains moments, pour large part dans le régime alimentaire des silures ou de certains silures mais il n’est pas possible de savoir quelles parts de chaque espèce de migrateurs sont concernées (mulets, saumons, aloses, lamproies…) ni quel est l’impact de cette prédation sur leurs populations.
Le silure n’est pas le top prédateur dans la chaine trophique. Son régime alimentaire est très varié même si certains individus se spécialisent parfois.
Le silure ne semble pas affecter les populations des autres prédateurs même si il peut y avoir compétition entre ces espèces.
Le silure peut consommer 50% de la productivité piscicole sans que cette consommation ne mette en péril le peuplement piscicole.
La prédation du silure sur les poissons migrateurs ne semble pas différente à l’aval des ouvrages ou en eaux libres.
Les difficultés pour les migrateurs à l’aval des barrages peuvent apparaître plus par blocage comportemental que par prédation du silure.
Les études visant la quantification des impacts du silure sur les peuplements de poissons migrateurs sont envisagées. Mais les difficultés techniques liées à l’échantillonnage dans les grands milieux (fleuves) retardent l’acquisition d’informations sur cette problématique. Parallèlement, des éléments récents obtenus sur le Rhône qui est le 1er fleuve français colonisé par le silure dans la période récente, montrent que la population de ce dernier y est en phase de stabilisation voire régression. Cette stabilisation intervient après moins de 30 ans de colonisation et l’un de ses mécanismes est le cannibalisme non négligeable des très gros silures sur leurs congénères.
Qu’est-il envisagé de faire ?
Les images et vidéos d’un poisson pouvant atteindre de grandes tailles, se réunissant parfois en bancs très visibles et de certains individus s’attaquant aux poissons transitant dans les dispositifs de visualisation des passes à poissons entrainent des interrogations et des réactions. Malgré les faiblesses de la connaissance sur l’espèce et ses impacts réels, la volonté de réguler les effectifs de silure est souvent forte et rapide. La régulation envisagée est souvent le prélèvement des individus. Se pose plusieurs questions :
Quels individus (petits, gros, tous…).
Sur quelles zones.
Par quelles techniques
Par qui ?…
Pour procéder à ces prélèvements, des mesures réglementaires, comme le classement en espèce susceptible de provoquer des déséquilibres biologiques, sont envisagées.
Ce qu’en pensent les structures de la pêche associative
Une enquête menée par la FNPF auprès des Fédérations départementales de pêche (FDAAPPMA) en 2012 a montré que ces dernières sont très partagées quant à la perception de la présence du silure sur leur territoire. L’éventualité du classement en espèce susceptible de provoquer des déséquilibres biologiques pose par contre des questionnements légitimes :
Quelle efficacité de la mesure quand on connaît les résultats d’un tel classement sur d’autres espèces comme la perche soleil et le poisson-chat ?
Quelles conséquences pour les pêcheurs qui ne pourraient plus remettre leurs prises à l’eau surtout quand ces dernières sont de grande taille ?
Par ailleurs, les prélèvements des très gros silures à l’aval des ouvrages que les migrateurs cherchent à franchir pourraient avoir plusieurs effets contre productifs non vérifiés à ce jour :
Re-dynamisation de la population en permettant aux jeunes classes d’âge de silure de profiter du ‘vide’ laissé par les gros individus supprimés.
Absence de prédation des gros silures sur leurs congénères
Gêne ou capture non désirée des poissons migrateurs…
Enfin, les gros silures sont recherchés par une fraction de plus en plus grande des pêcheurs. Leur destruction ciblée est potentiellement problématique pour cette pêche des gros silures et les retombées socio-économiques qui en découlent.
La position de la FNPF
le chef- Admin
- Messages : 11229
Date d'inscription : 21/10/2008
Age : 63
Localisation : La Péladie
Re: LE SILURE
L'article est très bien fait il est difficile de comparer l'effet du silure selon le milieu il est certain que l'on ne peut pas comparer le Rhône et la vienne .
Personnellement je commence à voir un changement dans la vienne moins de petits poissons et plus de belle taille il est clair qu'il y a du cannibalisme au sein de l'espèce d'où l'importance de relâcher les gros poissons sur la vienne pour ma part je constate le retour du brochet le sandre quand a lui a toujours été présent .
Mais le silure ne doit pas être un bouc émissaire il y a d'autres problèmes impact non négligeable des cormorans et surtout le 1er prédateur et de très loin reste le pêcheur quel que soit la période d'ouverture ou de fermeture 1-1=0 les poissons pris et non relâcher ne se reproduiront plus alors garder du poisson oui je peux le comprendre je ne suis pas un intégriste du no kill mais garder toutes ses prises ce n'est plus possible un pêcheur de carnassiers moyen qui prend plus de 100 poissons dans sa saison ne peux pas garder toute ses prises ni même pour en faire profiter d'autres personnes ca n'a pas de sens alors amis pêcheur RELÂCHER VOS RÊVES
Personnellement je commence à voir un changement dans la vienne moins de petits poissons et plus de belle taille il est clair qu'il y a du cannibalisme au sein de l'espèce d'où l'importance de relâcher les gros poissons sur la vienne pour ma part je constate le retour du brochet le sandre quand a lui a toujours été présent .
Mais le silure ne doit pas être un bouc émissaire il y a d'autres problèmes impact non négligeable des cormorans et surtout le 1er prédateur et de très loin reste le pêcheur quel que soit la période d'ouverture ou de fermeture 1-1=0 les poissons pris et non relâcher ne se reproduiront plus alors garder du poisson oui je peux le comprendre je ne suis pas un intégriste du no kill mais garder toutes ses prises ce n'est plus possible un pêcheur de carnassiers moyen qui prend plus de 100 poissons dans sa saison ne peux pas garder toute ses prises ni même pour en faire profiter d'autres personnes ca n'a pas de sens alors amis pêcheur RELÂCHER VOS RÊVES
Erg- Messages : 220
Date d'inscription : 19/10/2019
Age : 56
Localisation : Quelque part sur l'eau
Re: LE SILURE
Sur le carnassiers je suis entièrement d’accord
Mais part contre sur le silure non et non
C’est un poisson qui a tout dévasté nos rivières
Et que l’on vienne me dire le contraire
Guignandon- Messages : 4915
Date d'inscription : 22/01/2009
Age : 57
Localisation : Mons
Re: LE SILURE
le silure a certainement un impact sur une taille de poissons, mais le changement du biotope est le plus grand critère,no kill, pas forcément la meilleure solution, un cotât plus adapté, mais ils nous restent encore des super prédateurs nous, soyons raisonnable et surtout pas de conflits entre pêcheurs, regarde l'association de Paris qui veut tout interdire, alors unisson nous pour allez au combat d'ici quelques temps, vive la pêche !!!Guignandon a écrit:
Sur le carnassiers je suis entièrement d’accord
Mais part contre sur le silure non et non
C’est un poisson qui a tout dévasté nos rivières
Et que l’on vienne me dire le contraire
DUDU- Messages : 1317
Date d'inscription : 09/01/2010
Age : 59
Localisation : st laurent
Re: LE SILURE
Tu as tout à fait raison les quotas sont une solution avec un nombres de prise à garder à l'année avec des bracelets attribué comme pour le grand gibier et des vrai contrôle
Erg- Messages : 220
Date d'inscription : 19/10/2019
Age : 56
Localisation : Quelque part sur l'eau
Re: LE SILURE
Morte couille va m'en falloir des bracelets truites okayyyyy
Jacouille- Messages : 337
Date d'inscription : 04/05/2021
Localisation : moyen age
Re: LE SILURE
On s'en branle des truites de frairie tu peux te lâcher et faire ce que tu veux après tu de debrouille avec la maréchaussée je ne parle que de poissons sauvages
Erg- Messages : 220
Date d'inscription : 19/10/2019
Age : 56
Localisation : Quelque part sur l'eau
Re: LE SILURE
Morte couille je m'en tamponne le coquillard des silures et autres, d'ailleur mexicain a raison c'est de la merde ces moustachus.
Okayyyyy
Okayyyyy
Jacouille- Messages : 337
Date d'inscription : 04/05/2021
Localisation : moyen age
Re: LE SILURE
Match nul je m'en t amponne de tes truites
Erg- Messages : 220
Date d'inscription : 19/10/2019
Age : 56
Localisation : Quelque part sur l'eau
Re: LE SILURE
Pis encore Boursemolle, Dudu bien raison, sauvage ou truite, les écolos vons nous mettre bien profond.
Dans le cul la balayette okayyyyy
Dans le cul la balayette okayyyyy
Jacouille- Messages : 337
Date d'inscription : 04/05/2021
Localisation : moyen age
Re: LE SILURE
Pis encore Boursemolle, Dudu bien raison, sauvage ou truite, les écolos vons nous mettre bien profond.
Dans le cul la balayette okayyyyy
Dans le cul la balayette okayyyyy
Jacouille- Messages : 337
Date d'inscription : 04/05/2021
Localisation : moyen age
Re: LE SILURE
Les écologiques n'ont que le pouvoir qu'on leurs laisse
Erg- Messages : 220
Date d'inscription : 19/10/2019
Age : 56
Localisation : Quelque part sur l'eau
Re: LE SILURE
Jacouille a écrit:Pis encore Boursemolle, Dudu bien raison, sauvage ou truite, les écolos vons nous mettre bien profond.
Dans le cul la balayette okayyyyy
Le manche
Et l'étiquette
le concombre masqué- Messages : 1995
Date d'inscription : 15/07/2014
Re: LE SILURE
Jacouille a écrit:Pis encore Boursemolle, Dudu bien raison, sauvage ou truite, les écolos vons nous mettre bien profond.
Dans le cul la balayette okayyyyy
Le manche
Et l'étiquette
le concombre masqué- Messages : 1995
Date d'inscription : 15/07/2014
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